PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS VIVRIERS DANS LA COMMUNE DE GLAZOUE AU CENTRE DE LA REPUBLIQUE DU BENIN – Revue Géovision

Revue Géovision

PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS VIVRIERS DANS LA COMMUNE DE GLAZOUE AU CENTRE DE LA REPUBLIQUE DU BENIN

Publication Date : 01-12-2022


Author(s) :

Tognidè Auguste HOUINSOU, Paulin Mintongninou HESSOU.


Volume/Issue :
Volume 5
,
Issue 8
(12 - 2022)



Abstract :

Le difficile accès aux services de transport constitue un sérieux obstacle pour la commercialisation des produits vivriers dans la commune de Glazoué. À cet effet, cette étude vise à identifier le mécanisme et la stratégie de commercialisation des produits vivriers ainsi que les entraves liées aux transports des produits agricoles dans ce milieu. L’approche méthodologique adoptée pour conduire cette recherche s’articule autour de la collecte des données, leur traitement et à l’analyse des résultats à l’aide du modèle SWOT. Au total, 138 ménages ont été interrogés et 9 personnes ressources constituées de responsables de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA), de cadre intermédiaire du MAEP et de responsables d’Organisation paysannes ont été interviewées. Les résultats obtenus montrent que l’agriculture est la principale source de revenus pour 85 % de la population. À ce titre, cinq (5) acteurs (Producteurs, courtiers, commerçants grossistes, commerçants détaillants et les consommateurs) interviennent dans la production et la commercialisation des vivriers. Dans certains arrondissements comme Assanté et Aklampa, les producteurs vendent les produits vivriers environ soit 45 % à 65 % sur place pour limiter les coûts de transport du produit. Ces ventes se font dans les maisons (11 %), dans les marchés (61 %), au bord des voies (5 %) et dans les champs (23 %). Cinq (05) circuits de commercialisation interviennent dans la distribution des produits vivriers notamment les marchés locaux et ceux des autres départements comme : Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Bohicon et les marchés du nord du pays. Quant au revenu, le commerce du maïs par exemple en période de soudure chez la grossiste est rentable étant donné qu’elle dégage une marge nette positive, donc une marge bénéficiaire de 5000 F CFA sur un sac de 28000 FCFA. Si on suppose qu’elle écoule 25 sacs par mois, elle peut gagner 125000 FCFA par mois. Face au difficile accès aux infrastructures routières, les actions des autorités communales dans le secteur doivent être renforcées pour le bien-être des acteurs.


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