Author(s) :

Biram NDOUR, Babacar DIOUF, Ramatoulaye DIALLO.

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Abstract :

La nécessité de la pérennisation des savoirs ancestraux se pose avec acuité dans un monde en perpétuelle mutation, pourtant plus attiré par la « modernité ». L’engouement suscité dans la conservation par les savoirs ancestraux résulte de l’articulation entre transmission, évolution et facteurs d’étiolement. L’objectif de cette étude est d’explorer les canaux de transmission utilisés par les détenteurs, en vue d’une légation aux générations futures. L’évocation des savoirs ancestraux, en vue de leur transmission, induit leur inscription dans le temps et l’espace. L’approche méthodologique inclut une revue documentaire, des enquêtes de ménages dans un échantillon de 10 villages, 104 concessions et 120 ménages sur les mécanismes de transmission et des observations directes sur le terrain. Les résultats montrent qu’en réalité, dans les temps anciens et modernes, l’espace représente les échelles de transmission comme la localisation ethnique, la famille ou encore l’espace communautaire. Les faits légendaires dans les contes, proverbes et mythes participent à la transmission de ces types de savoirs. En outre, les facteurs d’érosion sont pluriels, liés à des causes historiques, la marginalisation, la religion, la modernité ou encore l’école. La jeunesse est également affectée, car a priori peu réceptive à ces connaissances expérientielles.

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