AGRICULTURE URBAINE ET GESTION DE L’ESPACE DANS LA VILLE DE N’DJAMENA (TCHAD)
Publication Date : 11-12-2023
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Dans le monde, plus de 1,3 milliards de travailleurs participent activement à la production agricole. Seulement 9% correspondent aux travailleurs des pays industrialisés et plus de 60% des pays en développement. Le présent article traite la question de l’agriculture dans une ville d’Afrique subsaharienne le cas de la capitale Tchadienne. Son objectif est d’analyser les enjeux socioéconomiques de l’agriculture dans la ville de N’Djamena. La présente étude s’est appuyée sur les données secondaires collectées à travers les bibliothèques, des sites web et les données primaires issues des enquêtes de terrain touchant 85 acteurs. Le traitement de ces données qualitatives et quantitatives a abouti à des résultats ayant mise en évidence la question d’une gestion efficace et efficiente de l’espace dans la ville de N’Djamena. Il en découle de cette étude qu’en dehors de ses 3 rôles traditionnels, l’agriculture urbaine constitue un moyen de sécurisation de terrain dans les zones périphériques d’une ville. Il ressort de cette étude que les 69,77% d’espaces publics visités dont 55,81% sont effectivement exploités et 13,95% ne les sont pas. Alors que parmi les 30,23% d’espaces privés visités seuls les 18,61% sont exploités et 11,63% ne les sont pas. Cependant, les gombos frais sont cultivés à 48%, 25% de maïs, 13% d’oseilles de Guinée, 9% de sorgho et 5% de concombre. Par ailleurs, il convient de noter que l’agriculture urbaine a des avantages évidents mais elle en a également des conséquences, notamment, la présence des serpents dans la cour de la maison à travers la culture. C’est ainsi que cette étude a permis d’enregistrer 5 cas de morsures de sergent dont un décès ces trois dernières années dans la ville de N’Djamena.
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