1 |
Auteur(s):
Grégoire DJISSONON, Joseph Fanakpon DJEVI, Ibouraïma YABI.
Pages :
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DIVERSITÉ FLORISTIQUE ET MODES D’UTILISATION DES ESPÈCES LIGNEUSES ALIMENTAIRES (ELA) DE LA FORET CLASSÉE D’ATCHERIGBE (COMMUNE DE DJIDJA) AU BENIN (AFRIQUE DE L’OUEST)
Résumé de l’article
Les espèces ligneuses alimentaires sont plus sollicitées pour plusieurs raisons. La présente recherche
s’intéresse aux Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) qui sont des espèces fournisseuses de Produits
Forestiers Non Ligneux (PFNL) dont les valeurs sociales et économiques sont bien connues.
Pour cette recherche, le matériel utilisé est de deux sortes. Il s’agit entre autres du matériel végétal et le
matériel de collecte de données.
De l’analyse des modes d’exploitation des ELA, il ressort que les populations locales dépendent de sa
disponibilité et de son accessibilité. Cependant, plusieurs ELA restent encore insuffisamment exploitées,
malgré leur valeur nutritionnelle. Pour cette recherche 50 placeaux carrés de 1800m ont été installés dans
toutes les formations végétales identifiées dans la forêt et des enquêtes de consommations faites auprès des
populations riveraines.
Cette recherche a permis de recenser 22 espèces ligneuses alimentaires utilisées par les populations locales
dans l’alimentation, en médecine et autres. Les connaissances des ELA varie en fonction des deux groupes
socioculturels étudiés (Fon, Idatcha) sont semblables. Les organes de ces espèces qui sont consommés par
les populations riveraines sont les fruits (100 %), les feuilles (73 %), les écorces (59 %), les racines (32
%), les graines (27 %) et les tiges (14 %).
2 |
Auteur(s):
DOSSO Yaya, KOUMAN Koffi Mouroufié.
Pages : 21-31
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LE PORT DE PÊCHE ET L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES POPULATIONS DANS LA VILLE DE SAN-PEDRO
Résumé de l’article
Cet article se focalise sur le port de pêche et l’amélioration des conditions de vie des populations de la
ville de San-Pedro. Il met en exergue l’apport à l’aménagement et aux actions sociales du port de pêche,
les activités qui en découlent, les revenus et les conditions de vie de ses acteurs. L’étude a consisté à
recueillir les données à partir de la recherche documentaire et d’enquêtes de terrain qui se résument à
l’observation, l’entretien et l’enquête par questionnaire. Les questionnaires ont été adressés à 287 acteurs
échantillonnés et les données recueillies ont subi différents types de traitements selon leur nature. Cela a
nécessité le recours au logiciel Arcgis 10.3 pour les réalisations cartographiques. Aussi des tableaux et
des graphiques ont-ils permis d’illustrer certains faits.
Il en ressort que le port de pêche contribue faiblement à l’aménagement de l’espace et aux actions sociales.
Par ailleurs, il génère plus d’une vingtaine d’activités mobilisant 1 865 personnes; soit 1,13 % de la
population totale. Celles-ci vivent généralement à Bardo, Digboué, Zimbabwé et Colas; des quartiers
d’habitats précaires inesthétiques au paysage urbain. L’environnement y est malsain et plus de 70% des
habitants n’ont pas accès à l’eau potable.
3 |
Auteur(s):
Koku-Azonko FIAGAN.
Pages : 32-46
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TÉLÉPHONIE MOBILE ET AUTONOMISATION DES FEMMES COMMERÇANTES DE POISSONS FRAIS AU PORT DE PÊCHE DE LOMÉ
Résumé de l’article
La diffusion du téléphone portable a apporté des changements dans plusieurs secteurs de l’économie parmi
lesquels, le sous-secteur de la commercialisation des produits de pêche. Celui-ci est dominé par les femmes
et rassemble les mareyeuses, les grossistes et les revendeuses de poissons frais. L’utilisation du téléphone
portable permet à ces femmes d’être en contact avec les pêcheurs en mer, d’informer la clientèle de la
disponibilité du poisson et de raccourcir la distance et le temps, ce qui leur assure des revenus substantiels
et améliore leur autonomisation financière. La présente étude vise à analyser l’apport de la téléphonie
mobile comme moteur d’autonomisation économique des femmes commerçantes de poisson frais au port
de pêche de Lomé. La recherche documentaire, les observations faites sur le terrain, les entretiens semidirectifs
et
l’enquête
par
questionnaire
auprès
des
femmes
ont
permis
d’aboutir
à
des
résultats
assortis
de
discussions.
L’étude révèle que l’utilisation de la téléphonie mobile au port de pêche de Lomé par les
femmes commerçantes a apporté des améliorations significatives dans leur activité en termes de
renforcement des liens relationnels, d’accroissement de leur revenu, d’autonomisation économique et
d’amélioration de leurs moyens d’existences.
4 |
Auteur(s):
Tinguedame LAMBONI, Pakindame YENTRIDJOA, Silli HOMBRE, Lalle Yendoukoa LARE.
Pages : 47-58
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PROBLÉMATIQUE DE LA GESTION PAYSANNE DES AMÉNAGEMENTS HYDROAGRICOLES DANS LES COMMUNES RURALES DE TAMI ET NAKI-OUEST AU NORD-TOGO
Résumé de l’article
Dans le contexte actuel des changements climatiques, la question de la maîtrise de l’eau à des fins
agropastorales est devenue une préoccupation pour les gouvernants du Togo. En effet, la mise en place des
aménagements hydro-agricoles occupe une place importante dans la politique nationale de développement
rural ; dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire au moyen de la diversification et de
l’intensification agricole. Depuis quelques décennies, les populations paysannes du Nord-Togo bénéficient
ainsi de la construction, par certains organismes de développement rural, des infrastructures de
conservation des eaux de pluies et de captage des eaux de ruissellement qui devront servir pour
l’agropastoralisme. Ce sont des micro-barrages et puits de bas-fonds dont la réalisation et l’entretien se
heurtent à beaucoup de contraintes dans l’extrême Nord-ouest du pays. Cet article a donc pour objectif
d’analyser les difficultés liées à la mise en place et à l’autogestion paysanne des hydro-aménagements dans
les communes rurales de Tami et de Naki-ouest. La méthode d’étude basée sur la synthèse bibliographique,
les enquêtes sociologiques à partir d’un questionnaire structuré et l’observation des sites d’aménagements
hydro-agricoles a été adoptée. Les résultats d’analyse montrent bien que l’état physique de nombreux
micro-barrages présente des défaillances que sont : vanne abîmée et envahi par les herbes ; digues
affaissées ; cuvettes d’eau envasées ou ensablées, etc. Cette dégradation avancée des équipements hydroagricoles
est
due
à
l’incapacité
des
communautés
paysannes
à
assurer
les
différentes
opérations
d’entretien
nécessaires
à leur réhabilitation. La réalisation de ces infrastructures hydrauliques est parfois même
confrontée aux problèmes fonciers. Certains paysans révèlent des conflits d’usage et dénoncent une
injustice spatiale liée à l’inégale redistribution des aménagements hydro-agricoles dans l’espace
communal.
5 |
Auteur(s):
BABACAR NDIAYE, MOHAMED LAMINE NDAO, MARIAME DIOP.
Pages : 76-90
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POLITIQUES D’AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE EN BANLIEUE: DIAGNOSTIC DES STRATÉGIES ET ACTIONS MISES EN ŒUVRE POUR LUTTER CONTRE LA DÉGRADATION DU CADRE DE VIE DANS LA COMMUNE DE DJIDDAH THIAROYE KAO (SÉNÉGAL)
Résumé de l’article
La commune de Djiddah Thiaroye Kao, à l’instar de nombreuses cités de la banlieue dakaroise, est
confrontée à une urbanisation anarchique marquée à la fois par un énorme déficit de gestion du cadre de
vie et de planification de l’espace. Cette situation est accentuée par la recrudescence des inondations et un
manque de système de drainage efficace pour l’évacuation des eaux pluviales et usées dans certaines zones.
Au courant de cette décennie, d’importantes mesures ont été prises par différents acteurs pour une
meilleure amélioration du cadre de vie. Sur ce, notre étude a comme objectif principal de faire un
diagnostic sur les stratégies et actions menées par les acteurs pour améliorer le cadre de vie dans cette
localité. La démarche utilisée pour mener à bien cette recherche a ciblé 131 ménages, répartis dans six
quartiers dont quatre dans la zone irrégulière et deux dans la zone régulière avec des caractéristiques
différentes. Les résultats montrent que 59,4% des répondants sont satisfaits de leur nouvel environnement
et ceci grâce aux politiques d’amélioration du cadre de vie menées par les acteurs. Aujourd’hui le problème
des inondations et les questions relatives à la gestion des déchets solides sont plus ou moins réglées dans
certains quartiers qui, jadis, se confrontaient à des difficultés dès lors que les premières gouttent de pluie
tombaient.
6 |
Auteur(s):
Annie BEKA BEKA.
Pages : 133-146
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PRATIQUES AUTONOMES D’ÉVACUATION DES EAUX USÉES ET DES ORDURES MÉNAGÈRES EN MILIEU URBAIN AU GABON
Résumé de l’article
Dans les villes africaines toujours en forte croissance, les populations fraîchement débarquées transposent
les comportements de type rural en milieu urbain. Les formes autonomes d’assainissement vont devenir la
réponse majoritaire à la portée des populations face aux insuffisances constatées au niveau de la mise en
place des infrastructures. Or ces formes soulèvent des questions d’ordre technique, financier,
environnemental, organisationnel et institutionnel.
L’analyse descriptive des données du recensement général de la population réalisée au Gabon en 2013
constitue la principale source des données de cette étude. Elle comprend 431471 ménages, dont 371146
ménages urbains et 60325 ménages ruraux. Les analyses descriptives ont porté sur les données collectées
au niveau des questions portant sur :
– Le mode d’évacuation des ordures ménagères ;
– Le mode d’évacuation des eaux usées par les ménages ;
– Le milieu de résidence du ménage lors du recensement ;
– Le lieu de naissance des membres du ménage qui permet de distinguer, pour chaque membre du
ménage, ceux qui sont nés en milieu urbain et ceux qui sont nés en milieu rural ;
– Le lieu de résidence antérieure de chaque membre du ménage. Comme pour la question précédente,
cette question permet de distinguer les membres du ménage issu du milieu urbain et ceux issus du
milieu rural.
Ces variables ont permis d’explorer l’éventualité d’un transfèrement des modes d’évacuation des ordures
ménagères ou des eaux usées observées en milieu rural en ville, à travers la prévalence des différents modes
d’évacuation des ordures et des eaux usées suivant le milieu de résidence. Et de produire une classification
des ménages suivant l’origine de ses membres par rapport au lieu de naissance et par rapport à la résidence
antérieure.
Cet article a pour objectif de faire ressortir les différentes pratiques populaires d’évacuation des eaux
usées et ordures ménagères des populations gabonaises, notamment celles des villes.
Il ressort que la plupart des ménages qui vivent aujourd’hui dans la commune ont transposé les modes de
gestion des eaux usées et des ordures ménagères du milieu rural, en milieu urbain. Aussi, est-il nécessaire
d’intégrer ces pratiques endogènes dans la planification urbaine en vue d’un développement durable.
7 |
Auteur(s):
Toundé Roméo Gislain KADJEGBIN.
Pages : 147-161
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CAUSES ET CONSÉQUENCES DE LA VENTE ILLICITE DE L’ESSENCE FRELATÉE DANS L’ARRONDISSEMENT DE KPEDEKPO (COMMUNE DE ZANGNANADO) AU SUD DU BENIN
Résumé de l’article
La présente recherche contribue à une meilleure connaissance des causes et conséquences de la vente
illicite de l’essence frelatée dans l’arrondissement de Kpédékpo au Sud du Bénin. La méthode utilisée a
pris en compte, la recherche documentaire ajoutée aux enquêtes de terrain et à l’utilisation de la méthode
SWOT. Cette démarche méthodologique a permis de cerner les contours dudit commerce et d’analyser les
causes et les portées socio-économiques de ce phénomène. Les résultats ont montré que les acteurs du
secteur sont répartis en vendeurs semi-grossistes détaillants et en détaillants purs. Les jeunes de 18-45 ans
constituent plus de 65 % des acteurs. Les hommes dominent le rang des semi-grossistes détaillants (plus de
60 %) tandis que les femmes dominent celui des détaillants purs (plus de 55 %). La pauvreté, le chômage,
la faible répartition des stations- services au Bénin et la proximité du Nigéria sont les principales causes
qui ont poussées ces acteurs dans ce commerce illicite. Ce commerce expose ses acteurs à diverses maladies
comme les maladies des yeux, les maladies respiratoires, le goitre et bien d’autres maladies. Les semigrossistes
détaillants tirent plus de profits du commerce illicite de l’essence. Ils gagnent en moyenne 64
100 FCFA par mois contre 11 200 FCFA pour les détaillants purs. Pour la plupart des acteurs, les revenus
tirés de la vente illicite de l’essence servent pour l’alimentation, à la résolution des problèmes quotidiens
et la scolarisation des enfants. De même, cette activité est à la base de la déscolarisation des jeunes et des
risques d’accidents.
8 |
Auteur(s):
Kadjo Henri-Joel NIAMIEN.
Pages : 162-175
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DÉVELOPPEMENT DE LA PISCICULTURE PAYSANNE DANS LE QUART SUDOUEST IVOIRIEN: ENJEUX D’UNE MOBILISATION INSTITUTIONNELLE
Résumé de l’article
Cette étude s’inscrit dans la thématique du développement rural, de la sécurité alimentaire et de la lutte
contre la pauvreté. Elle vise à analyser les potentialités de développement de la pisciculture paysanne et
les enjeux institutionnelles mobilisés pour son développement dans le quart Sud-Ouest ivoirien. L’étude a
été réalisée dans 15 sous-préfectures du quart sud-ouest auprès de 304 acteurs piscicoles. Il ressort que
l’activité piscicole paysanne est en plein essor dans cette partie du pays. Elle est dominée par un système
semi-intensif avec association des espèces. Au regard des enjeux, cette activité fait l’objet de mobilisation
institutionnelle de la part de structures privées, publiques et d’institutions internationales. L’objectif étant
de promouvoir, de vulgariser et d’encadrer la pisciculture rurale dans le quart Sud-Ouest du pays. L’article
présente d’abord les caractéristiques fonctionnelles de l’activité piscicole paysanne. Ensuite, il analyse les
ressources institutionnelles mobilisées pour ce développement piscicole. Enfin, l’étude s’intéresse aux
contraintes de développement de l’activité dans les milieux ruraux du quart Sud-Ouest ivoirien.
9 |
Auteur(s):
KOUKOUGNON Wilfried Gautier, GUEDE Cataud Marius.
Pages : 176-189
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ANALYSE DE l’ÉTAT DU SERVICE D’HYDRAULIQUE RURALE DANS LA RÉGION DE L’AGNEBY TIASSA (SUD DE LA CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
La présente recherche s’est intéressée au service de l’hydraulique rurale dans la région de l’AgnebyTiassa.
L’objectif poursuivi est d’analyser aussi bien le niveau d’équipement que la fonctionnalité des
points d’eau moderne des villageois. Pour ce faire, la démarche méthodologique s’est appuyée sur
l’exploitation des rapports d’activité de la Direction Régionale de l’Hydraulique, de l’ONEP (Office
National de l’Eau Potable) et des données statistiques de l’INS (Institut National de la Statistique). Cette
recherche documentaire a été complétée par des entretiens semi-structurés avec les responsables des
structures hydrauliques suscitées et une visite de terrain.
L’étude a mis en évidence l’excellent niveau de couverture géographique du milieu rural de l’AgnébyTiassa
en
infrastructures
d’hydraulique
humaine.
Par
ailleurs,
les
pompes
à
motricité
humaine,
les
pompes
à
motricité solaire et les bornes-fontaines constituent les points de services d’eau potable (PSE) des
villageois à l’eau potable. Ils ont un taux de fonctionnalité de 75,4%. Cependant, 65,3% des villages ont
des points d’eau appartenant à des systèmes d’approvisionnement inadaptés. De plus, les points d’accès à
l’eau supportent au quotidien dans ces localités une pression démographique de 1 518 habitants là où les
normes nationales prévoient 1 point de service pour 500 habitants. Cette situation découle du déficit
d’investissement en infrastructures et équipements hydrauliques dans la région exposent ainsi les PSE à
des dysfonctionnements et compromettant la durabilité de l’accès des ruraux à l’eau potable.
10 |
Auteur(s):
Damitonou NANOINI.
Pages : 190-203
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MOBILITÉ QUOTIDIENNE DES ÉTUDIANTS DE L’UNIVERSITÉ DE KARA (TOGO) DANS LE CONTEXTE DE L’ÉTALEMENT URBAIN
Résumé de l’article
Le contexte de croissance urbaine de Kara et d’éclatement des lieux d’habitation, de disjonction entre lieux
d’habitat et lieux d’étude, pose la question des conditions de déplacement des étudiants de l’université de
Kara. A travers la recherche documentaire et des observations assorties des enquêtes sur un échantillon
de 200 étudiants, cette étude décrit l’expansion démo-spatiale de Kara. Concluant à un étalement urbain
l’étude explique les difficultés induites par cette situation sur le plan de la mobilité des couches sociales
économiquement vulnérables notamment les étudiants dont 54% habitent à plus de 5 km de l’Université.
Faute, en effet, d’un système de transport efficient et en l’absence de cités universitaires pour loger les
apprenants proche du campus, 75% des étudiants marchent pour se rendre à l’Université. Les bus
universitaires, en nombre insuffisant, ne sont empruntés que par 12% des apprenants. Les conséquences
de ces conditions pénibles de déplacement sont : la fatigue intense, la fragilité de la santé, la démotivation
des étudiants à se concentrer sur leur apprentissage, d’où la médiocrité des résultats académiques
touchant 40% des apprenants.
11 |
Auteur(s):
NIAMKE Gnanké Mathieu, SYLLA Yaya, ANOH Kouassi Paul.
Pages : 204-215
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LA SANTE DES POPULATIONS FACE AUX DÉFIS DE LA GESTION DES DÉCHETS À PORT-BOUËT (ABIDJAN)
Résumé de l’article
La commune de Port-Bouët, à l’instar de nombreuses communes du District d’Abidjan fait face aux
problèmes liés à la gestion durable des déchets. L’environnement, qui impact fortement l’état de santé de
la population est de plus en plus dégradé et connait un mode de gestion inapproprié. Alors que, les autorités
communales déploient de grands moyens pour la gestion durable des déchets, la santé de la population
reste fragile. La présente étude consiste à montrer l’impact des déchets sur la santé des populations face
aux défis de la gestion des déchets. L’exploitation de la documentation, l’enquête de terrain auprès des
populations et acteurs impliqués dans la gestion de déchets, les observations de terrain ont permis de
disposer de données nécessaire pour l’étude. Les résultats montrent qu’à 68% les sites ne bénéficient pas
d’une gestion appropriée, et cela contribue à détériorer la santé de la population.
12 |
Auteur(s):
ASSOUMAN Konan Innocent, DIARRASSOUBA Bazoumana, AGOUALE Yao Julien.
Pages : 216-227
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ACTIVITÉS AGRICOLES ET DYNAMIQUE DU COUVERT VÉGÉTAL DANS LA COMMUNE DE DJÉBONOUA
Résumé de l’article
Les écosystèmes de la commune de Djébonoua font l’objet d’une dynamique spatio-temporelle liée aux activités
anthropiques notamment l’agriculture. L’évolution des superficies agricoles est passée de 32% à 64% entre 2016 et
2017. La présente étude analyse l’impact des activités agricoles sur la végétation dans la commune de Djébonoua.
La méthodologie utilisée repose sur l’étude diachronique de deux images satellitaires (Landsat ETM de
1986 et de Landsat OLI de 2016). Elle a été possible grâce à une connaissance à priori de la position de
la nature des différents écosystèmes observés sur l’image. Et cela soutenu par des visites de terrain. Les
outils utilisés pour parvenir aux résultats de cette étude sont composés des logiciels Excel 2007, d’ENVI
(4.8), de QGis 2.18, et d’un GPS. Les résultats révèlent une augmentation des superficies des cultures et
des jachères. Estimée à 3612, 52 hectares en 1986, les superficies des cultures et des jachères occupent
5404,51 hectares en 2016 au dépend des formations naturelles des savanes boisées. En outre, La
régression de la formation naturelle de savane boisée au profit des activités agricoles est passée de 5205,74
hectares 1986 à 2646,98 hectares en 2016 soit une perte de 2558,86 hectares. Les résultats indiquent
aussi que l’absence de nouvelles sources de revenu pour les populations est l’un des facteurs majeurs de
la surexploitation du couvert végétal.
13 |
Auteur(s):
Komla Uwolowudu AMEGNA, Kossi AGBEYADZI, Tatongueba SOUSSOU.
Pages : 228-243
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CONSOMMATION DU BOIS-ÉNERGIE ET DÉGRADATION DU COUVERT VÉGÉTAL DE L’OUEST DE LA RÉGION DES PLATEAUX AU TOGO
Résumé de l’article
Après six décennies d’accession à l’indépendance des Etats d’Afrique subsaharienne, les ménages urbains
utilisent encore l’énergie traditionnelle de la biomasse. Les villes togolaises vivent la même situation et se
constituent en macro-marchés de consommation de bois de chauffe et surtout de charbon de bois en
provenance des milieux ruraux. Cette consommation ne se fait sans effets négatifs sur le couvert végétal
des zones de production et d’expédition dont la partie Ouest de la Région des Plateaux du Togo. Cette
étude vise à montrer l’impact de la consommation du bois-énergie de l’Ouest de la Région des Plateaux au
Togo sur la végétation à partir de l’estimation des quantités de bois-énergie consommées aussi bien dans
le bassin d’expédition que dans les bassins de réception. La méthodologie utilisée repose sur la recherche
documentaire, l’observation, l’enquête de terrain, les entretiens et la dynamique de l’occupation du sol à
partir des images satellitaires Landsat de 1991 et 2018. Les résultats de cette étude ont montré une
augmentation de consommation de 56 771,45 tonnes dans la zone de production et une hausse de
consommation de 128 780 tonnes dans les villes méridionales du Togo de 2010 à 2018. Par ailleurs, les
pertes de végétation s’élèvent à 136 980 ha traduisant une régression du couvert végétal du bassin de
production.
14 |
Auteur(s):
Adi MAMA, Faustin Y. ASSONGBA, Eugène V. S. GNONLONFIN, Julien G. DJEGO.
Pages : 256-272
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DYNAMIQUE SPATIO-TEMPORELLE DES PLANTATIONS DANS LES COMMUNES DE TORI-BOSSITO ET DE ZÈ AU SUD DE LA RÉPUBLIQUE DU BÉNIN
Résumé de l’article
Les territoires des Communes du Sud-Bénin sont fortement anthropisés au détriment des forêts naturelles.
Dès lors, la gestion et la conservation durables des ressources forestières subissant des dynamiques spatiotemporelles
constituent
une
préoccupation
des
Communes.
La
présente
étude
vise
à
analyser
la
dynamique
des
plantations
pour
leur
gestion
efficace
par
la
télédétection
et
un
Système
d’Information
Géographique
(SIG).
L’échantillonnage « boule de neige » a été utilisée pour géoréférencer et identifier les plantations
afin de faciliter le choix des zones d’entrainement et de validation. Un effectif de 270 plantations a été
échantillonné et géoréférencé. La dynamique des types d’occupation du sol a été évaluée à partir des
images Landsat (ETM+ de 2002 et OLI de 2017) et Spot 5 (HRG2-XS 2010). Des collectes de données de
terrain ont aidé au traitement des images satellitaires. De 2002 à 2017, la zone d’étude a connu une forte
anthropisation avec 32 % de champs-jachères sous plantations et de 1,2 % de plantations au détriment des
classes d’occupation naturelle. Sur l’ensemble de la superficie de plantations, celles domaniales qui
représentaient 65 % en 2002 ont régressé de 39% en 2017. Par contre, celles privées ont progressé de 37
% durant la même période. En 2017, les paysages de champs-jachères sous plantations occupent une
superficie de 66,17 % et ceux des plantations, 14,02 %. La proportion des plantations privées est de 74 %
alors que celles du domaine public sont de 26 %.
15 |
Auteur(s):
KRAMO Yao Valère, KARIDIOULA Logbon.
Pages : 273-288
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DYNAMIQUE URBAINE ET DIFFICULTÉ D’ACCES A L’EAU POTABLE DANS LA VILLE DE GAGNOA (SUD-OUEST DE LA COTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
L’eau est une ressource indispensable à la satisfaction des besoins vitaux quotidiens humains. La
production de cette essence est fluctuante et insuffisante à l’échelle de la ville de Gagnoa face à une
population croissante et un étalement urbain rapide. Il a été question à travers une enquête transversale
d’analyser la disponibilité de l’eau potable dans ladite ville. Cette étude conduite de Juillet à Septembre
2020 s’appuie sur des sources secondaires et une enquête par questionnaire adressée à 410 chefs de
ménages répartis dans 6 quartiers choisis selon un procédé de stratification de la ville en couronnes
périphérique, intermédiaire et centrale Des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec 4 agents du
service local d’eau potable et un agent technique du Conseil Régional du Gôh. Il en ressort que le
château d’eau construit en 1975 peine à répondre au besoin en eau potable d’une population croissante
de 1975 à 2014. La quantité minimale de 50 litres d’eau potable pour un urbain n’est jamais atteinte.
Plus on s’éloigne du centre-ville, moins l’eau est disponible. Ce déficit d’accès à l’eau potable donne
naissance à des modes d’approvisionnement et de conservation incommodes ainsi que de nouveaux
types d’activités commerciales. En effet, les populations ont recours à l’eau de puits ou conservent l’eau
potable dans des bidons. Elles achètent également des packs d’eau en petite coupure auprès des
commerçants. La mauvaise qualité de l’eau de puits, les conditions de conservation et d’utilisation de
l’eau potable exposent ces populations à des risques sanitaires.
16 |
Auteur(s):
Kouadio N’guessan Roger Carmel, Silué Hetemin Cavalo, Koffi Guy Roger Yoboué, Kouassi Konan.
Pages : 289-301
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LA SOUS-ESTIMATION DU RISQUE D’ACCIDENT, UN DETERMINANT D’OCCURRENCE D’ACCIDENT SUR LE TRANSECT BOUAKÉ- YAMOUSSOUKRO
Résumé de l’article
En dépit des cas d’accident enregistrés régulièrement et des campagnes de sensibilisation, le transect
Bouaké-Yamoussoukro demeure une route accidentogène. Les campagnes de sensibilisations visent à
amener les transporteurs à adopter des comportements plus appropriés à la conduites afin d’assurer
leur sécurité et celle de leurs passagers. Cependant, force est de reconnaitre que les usagers de cette
route ont du mal à abandonner les comportements de conduite risqués caractérisés principalement par
l’excès de vitesse. Il ressort d’une méconnaissance des déterminants liés à la sous-estimation du risque
d’accident sur le transect Bouaké-Yamoussoukro. La mise en évidence du rôle de la sous-estimation du
risque dans l’occurrence d’accidents permettra de se rendre compte de l’ampleur réelle du problème
afin d’inciter les autorités compétentes à la prise de décision. Les résultats de cette étude reposent d’une
part sur l’exploitation des registres d’accidents de 2014 à 2018 du Groupement des Sapeurs-Pompiers
Militaires de Bouaké et Yamoussoukro. D’autre part, 250 conducteurs ont été interrogés pour les cinq
catégories de véhicules présentes sur ce transect dans le but de savoir les causes des accidents. Cette
étude a permis de comprendre les facteurs dynamogènes de la sous-estimation du risque d’accident par
les usagers de ce transect. Il a été question dans cette étude d’analyser cette sous-estimation du risque
routier à travers deux théories que sont la théorie de l’homéostasie du risque et celle de l’aversion et
de l’appétence du risque. Il a été aussi question d’analyser les effets de cette mauvaise perception du
risque sur le transect.
17 |
Auteur(s):
Lath Franck-Eric KOFFI.
Pages : 302-314
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APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS VIVRIERS DANS LA VILLE DE KORHOGO (CÔTE D’IVOIRE)
Résumé de l’article
Pendant longtemps, l’essentiel des exploitations agricoles en Côte d’Ivoire était orienté vers une
agriculture de rente et d’exportation. Les productions vivrières quant à elles, avaient de faibles
rendements et étaient confinées généralement à la vocation de cultures de subsistance. Cependant, face
à l’accroissement de la population qui dans les années quatre-vingt avait atteint un taux
d’accroissement moyen annuel de 3,8 %, l’Etat a décidé d’accorder une place de choix au vivrier. C’est
dans ce cadre que Korhogo, quatrième ville ivoirienne en termes de croissance démographique ne reste
pas en marge de cette politique agricole portée sur le vivrier. L’objectif poursuivi par cette contribution
est de proposer un schéma explicatif général sur l’approvisionnement et la distribution des produits
vivriers dans la ville de Korhogo. La méthode de travail utilisée repose sur une recherche
bibliographique complétée par des enquêtes de terrain. Les résultats de cette étude montrent que la ville
de Korhogo est contrainte d’entretenir des rapports avec d’autres régions à cause de l’incapacité de
son arrière-pays à satisfaire sa demande en vivrier.
18 |
Auteur(s):
KOUAMÉ Dhédé Paul Eric.
Pages : 315-332
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ACTIVITÉS AGRICOLES DES GROUPEMENTS FÉMININS : UNE OPPORTUNITÉ POUR L’AUTONOMISATION FINANCIÈRE ET SOCIALE DES FEMMES DANS LA SOUS-PRÉFECTURE D’AGBOVILLE
Résumé de l’article
L’autonomisation de la femme est un terme d’actualité dans nos sociétés africaines au sein desquelles
les femmes sont victimes de discrimination. Conscient de cette réalité et de l’importance qu’elles
occupent dans nos sociétés modernes, des actions sont menées en vue d’établir un équilibre. Ces actions
portent sur le financement de projets individuels de femmes et surtout sur la création de réseaux divers
d’entraide et de solidarité. Ces actions portent également sur la mise en place de groupements féminins
autour d’activités génératrices de revenu tels que les groupements féminins de la sous-préfecture
d’Agboville qui sont orientées vers les activités agricoles. L’objectif de l’étude est de monter la
contribution des activités agricoles de ces groupements féminins à l’autonomisation de la femme dans
ladite sous-préfecture. Pour y arriver l’étude s’appuie sur la recherche documentaire et les enquêtes
de terrain. Les résultats de l’étude indiquent que les activités agricoles des groupes féminins sont
essentiellement tournées vers l’agriculture vivrière. L’organisation de ces activités révèle une
prééminence des groupes d’entraide sur la main-d’œuvre salariée et des systèmes de cultures marqués
par la monoculture et les associations culturales. Les systèmes de production quant à eux sont marqués
par une utilisation à 71% d’outils rudimentaires quand plus de la moitié des membres dans les 2/3 des
associations enquêtées utilisent des intrants. La vente des productions agricoles permettent finalement
aux femmes appartenant aux groupements de se prendre en charge financièrement, dans la mesure où
86% d’entre elles arrivent à se constituer une épargne qui leur permet de participer aux charges
familiales, d’investir dans d’autres secteurs d’activités et d’être épanouies socialement.
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Auteur(s):
DIOBO Kpaka Sabine Epse DOUDOU.
Pages : 345-356
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FACTEURS HYDRIQUES ET SOCIO-ENVIRONNEMENTAUX DE LA PRÉVALENCE DU PALUDISME A NAPIE
Résumé de l’article
Cette étude s’est déroulée dans la ville de Napié, au Nord de la Côte d’Ivoire dans la région du Poro.
Dans cette ville, le paludisme demeure la première affection en termes de morbidité, de mortalité et
d’absentéisme au travail. Notre recherche a pour objectif de montrer le rapport qu’il y a entre les
fluctuations pluviométriques, l’environnement, les conditions de vie socio-économiques des populations
et la prévalence du paludisme. Nous avons eu besoin des données de pluviométrie mensuelle et des
données épidémiologiques du paludisme de 2014 à 2018 d’une part, et des données recueillies sur le
terrain par le biais des enquêtes, d’autre part. Pour le traitement de ces données, plusieurs méthodes
ont été utilisées. La méthode statistique descriptive a été appliquée aux données épidémiologiques. Une
étude de corrélation a été menée par le biais du test de Bravais Pearson pour analyser le rapport entre
la variation pluviométrique saisonnière et la prévalence du paludisme. Les enquêtes de terrain ont
permis de mieux appréhender les déterminants environnementaux et sociétaux du paludisme en lien
avec la pluviométrie à Napié. Au terme de cette recherche, les résultats révèlent : un lien entre les
saisons pluviométriques et la prévalence du paludisme ; La mauvaise gestion de l’environnement du
cadre de vie et le faible niveau d’instruction (70,3% des enquêtés sont analphabètes) participent à la
prolifération des gîtes de moustiques dans toute la ville et donc à la prévalence du paludisme à Napié.
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Auteur(s):
Issaka DAHANI, Georges COMPAORÉ.
Pages : 367-377
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ÉCHANGES COMMERCIAUX EN AFRIQUE DE L’OUEST : LA VILLE DE FADA N’GOURMA
Résumé de l’article
L’agglomération urbaine de Fada N’Gourma dans la région de l’Est du Burkina Faso est située au
carrefour de plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle couvre une superficie de de 350 km², avec une
population d’environ 66 173 habitants en 2019. (INSD-Est, 1996-2006. p. 222 ; Projection I. DAHANI,
2020). Cette ville a abrité son premier marché entre 1395 à 1439. Les populations qui y vivaient
effectuaient des échanges commerciaux qui ont été par la suite connecté à ceux de l’Afrique de l’Ouest.
Ce marché est devenu par la suite le principal de la ville. Les échanges commerciaux de la période
précoloniale et les circuits de commercialisation qui en ont été construits en Afrique de l’ouest, ont
permis à Fada N’Gourma de devenir un carrefour de transit. La présente investigation est
essentiellement construite sur une recherche de terrain par la collecte des données primaires. Elle vise
à présenter la ville de Fada N’Gourma dans les échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest de la
période précoloniale, coloniale et celle post coloniale. Ainsi, l’examen des échanges commerciaux en
Afrique de l’Ouest montre que cette ville est principalement un lieu de transit dans les échanges
commerciaux en Afrique de l’Ouest depuis la période précoloniale jusqu’à celle post coloniale.
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Auteur(s):
DIABIA THOMAS MATHIEU.
Pages : 378-388
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INCULTURE DE LAVAGE DES MAINS AU SAVON ET RISQUES DIARRHÉIQUES EN ZONE URBAINE : ÉTUDE COMPARÉE DES QUARTIERS POPULAIRES ET RÉSIDENTIELS DE BONGOUANOU (CENTRE-EST IVOIRIEN)
Résumé de l’article
Cet article contribue à la connaissance des risques diarrhéiques face à l’inculture de lavage des mains
au savon. L’analyse est faite sur la base d’un échantillon de 160 ménages choisis de façon raisonnable
dans deux types de quartiers à Bongouanou. Les résultats de l’enquête révèlent qu’à un taux de
confiance de 95%, il y a une différence statistiquement significative entre les ménages qui ont une
inculture de lavage des mains au savon et ceux qui observent régulièrement cette pratique d’hygiène.
Cela a été possible grâce au test de comparaison des proportions, dont la différence des proportions
(p
1
– p
2
) n’appartient pas à l’intervalle [-Ѡ ; + Ѡ]. Ainsi, à l’échelle de la ville, 52,50% des ménages
n’observent pas le lavage des mains au savon, dont 88,75% dans les quartiers populaires et 16,25% au
niveau des quartiers résidentiels. Corrélativement,51,87% affirment une récurrence des affections
diarrhéiques, dont 73,75% au sein des quartiers populaires et 30% dans les autres quartiers. Ces
résultats confirment l’existence du rapport scientifique entre l’inculture de lavage des mains au savon
et les risques de prévalences diarrhéiques.
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Auteur(s):
Bénisse Gbètodonougbo GBEDJI, Euloge OGOUWALE.
Pages : 389-406
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CONTRAINTES AU DÉVELOPPEMENT DE L’ENTREPRENARIAT EN AGROBUSINESS DANS LA COMMUNE DE BONOU AU BENIN
Résumé de l’article
La Commune de Bonou au Bénin subit les contrecoups des changements climatiques et des problèmes
socio-économiques qui affectent négativement l’agrobusiness. Cette recherche vise à examiner les
contraintes au développement de l’entreprenariat en agrobusiness dans la Commune de Bonou. Pour
ce travail, la démarche méthodologique utilisée se résume à la recherche documentaire et aux enquêtes
effectuées auprès de 246 personnes interrogées. Les données climatologiques, biotiques sont utilisées
de même que le modèle PEIR pour l’analyse des résultats. Il ressort des résultats obtenus que toutes les
activités telles que la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles sont
soumises aux contraintes biophysiques, socio-économiques et institutionnelles très défavorables au
développement de l’entreprenariat en agrobusiness dans la Commune. Sur la série 1951-2015, la
tendance à la baisse pluviométrique est confirmée par 92 % des acteurs du monde agricole interrogés.
Cette baisse des hauteurs pluviométriques induit une réduction des rendements agricoles. Aussi, 78 %
des paysans luttent contre les animaux ravageurs et des parasites nuisibles aux cultures, 85 % des
acteurs n’ont pas accès aux crédits, 90 % des entrepreneurs utilisent des outils à caractère rudimentaire
et des machines artisanales. Seulement 20 % de la population sont dans la transformation de produits
agricoles. Face aux contraintes, la mécanisation de l’agriculture, la promotion des variétés à cycle
court, l’opérationnalisation du Fonds National de Développement Agricole (FNDA), le renforcement
de la territorialisation de l’agriculture sont quelques mesures correctives proposées.
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Auteur(s):
Bakary FOFANA, Houcem Eddine REMIKI, Bazoumana DIARRASSOUBA.
Pages : 407-424
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GESTION DES DÉCHETS SOLIDES MÉNAGERS DANS LA VILLE DE FRESCO (SUD-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE) : QUELLES PERSPECTIVES POUR UNE GESTION DURABLE ?
Résumé de l’article
L’insalubrité se manifeste avec une acuité déconcertante dans plusieurs villes ivoiriennes. À Fresco, le
cadre de vie des populations est de plus en plus dégradé avec pour cause la mauvaise gestion des déchets
solides ménagers. Face à cette réalité, la présente étude propose des orientations pour une gestion
durable de ces déchets. Mais avant d’y parvenir, elle fait également un diagnostic de la gestion actuelle
des déchets solides ménagers afin de faire ressortir les insuffisances. La démarche méthodologique
adoptée est basée sur une recherche documentaire, des observations de terrains et des levés GPS des
sites de dépôts sauvages. Un guide d’entretien a été adressé au chef de service technique et au secrétaire
général de la Mairie. Un questionnaire a été soumis à 384 chefs de ménage repartis dans chacun des
18 quartiers. Les données recueillies ont été traitées par l’analyse du contenu et le logiciel Excel. Le
logiciel QGIS 2.14.7 a été utilisé pour les analyses spatiales et les réalisations cartographiques. Les
résultats font état de la présence de 88 dépôts sauvages témoignant de l’insalubrité de la ville. Celle-ci
découle d’un ensemble de facteur dont les plus marquants sont l’insuffisance de moyens matériels,
financiers et humains, le faible niveau sensibilisation des populations et l’accroissement
démographique. Au vu des problèmes liés aux déchets solides ménagers, le renforcement des capacités,
l’adoption d’un plan de gestion durable, la construction d’une décharge municipale contrôlée, le
renforcement des actions de sensibilisation et l’échange entre les partenaires s’imposent comme
solutions.