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Auteur(s):
AMAVI Robert Messanh.
Pages : 11-19
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QUELS PROGRÈS FONDAMENTAUX DANS LE CHAMP SOCIAL, LE « SUD GLOBAL » ATTEND-IL DE LA MONDIALISATION, DE L’INTERNATIONALISATION ET DE L’ÉDUCATION EN TEMPS DE CRISES ?
Résumé de l’article
En sciences de l’éducation et de la formation, en sciences économiques, en sciences de gestion,
les enjeux fondamentaux in fine demeurent économiques, sociaux et sociétaux. Cet article expose -au
prisme de la mondialisation-, une interrogation initiale : comment permettre dans le « SUD GLOBAL »
à chacun de bénéficier d’un système éducatif digne, dans un cadre natal protecteur et professionnalisant.
La question de recherche est : quelles professionnalités éducatives, sociales, médico-sociales,
didactiques et pédagogiques font évoluer les apprentissages dans les nations du « SUD GLOBAL » ?
Nos hypothèses articulent trois points. D’abord, la professionnalisation se produit par visée de
production de sens et par apprentissage informel des acteurs de leurs pratiques. Ensuite, le partage de
valeurs, de comportements, de croyances et du paradigme institutionnel par les acteurs fait
professionnalisation. Enfin, pour ces transformations -en cours-, l’institution utilise les voies et objets
de la pédagogie de l’éducation et de la formation. La démarche est épistémique. Toutefois, notre
démarche initialement épistémique, nous positionne dans un courant constructiviste. Notre posture est
adossée à une logique abductive.
La professionnalisation de l’ensemble des offres de formation, l’universitarisation des offres de
formations, la re-découverte de l’apprentissage via le tutorat, le compagnonnage, la validation des acquis
de l’expérience notamment, des initiatives communes telles que « Glosouth » de l’Afrique du Sud et de
la Colombie -à l’heure du numérique et de la digitalisation-, constituent des vecteurs favorables. A ce
stade, ce sont également des résultats.
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Auteur(s):
Médard NGOUALA MABONZO, Rodrigue Ilarion Sidoine MOUELET, Caleb Abogaël BISSOMBOLO BANZOUZI, Charles Bonne Année MANKESSI BI.
Pages : 20-28
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ÉTUDE DES PARAMÈTRES HYDRODYNAMIQUES DE LA RIVIÈRE LOUBOMO DANS LE BASSIN VERSANT DE LA LOUBOMO AU SUD-OUEST DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO
Résumé de l’article
Situé dans la partie Sud-ouest de la République du Congo entre les latitudes 4°00’00’’ et 4°20’00’’ sud
et les longitudes 12°15’00’’ et 12°45’00’’ Est, le bassin versant de la Loubomo fait partie des deux
unités orographiques à savoir : la chaîne du Mayombe et la vallée du Niari. Dans cette zone, les eaux de
la rivière Loubomo constituent l’une des principales sources d’approvisionnement en eau potable des
populations de cet environnement. La méconnaissance du fonctionnement hydrodynamique de la rivière
Loubomo rend délicate toute prévision sur l’impact de son exploitation. La méthodologie utilisée pour
la réalisation de cette étude est le jaugeage au flotteur, notamment la méthode des flotteurs lestés. Son
application ne peut être faite que dans des sections parfaitement calibrées en profondeur sur une certaine
longueur. Les résultats obtenus des différents paramètres hydrodynamiques (la vitesse, le débit, et la
surface) calculés présentent un régime à deux phases, une phase des basses eaux qui couvre la période
de saison sèche d’une part et d’autre part une phase des hautes eaux ; phase couvrant la saison de pluies.
Pendant la période d’étude, la courbe de variation des vitesses mensuelles montre une vitesse minimale
de 0,17m.s
-1
au mois d’Août 2020 avec une profondeur de 2,02 m et un débit minimal de 66,43 m3
.s
-1
.
Son débit maximal est de 485,19 m3
.s
-1
au mois de janvier 2020, pour une profondeur maximale nulle
et une vitesse maximale de 0,72 m.s
-1
.
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Auteur(s):
Cheikh NDIAYE, Sidia Diaouma BADIANE , Mamoudou DEME, Thierno Bachir SY, Malick DIOUF.
Pages : 227-240
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EXPLOITATION GAZIÈRE ET PRÉSERVATION DU MILIEU MARIN ET CÔTIER AU SÉNÉGAL : CAS DU PROJET GRAND TORTUE AHMEYIM À SAINT-LOUIS DU SÉNÉGAL
Résumé de l’article
Le milieu marin et côtier constitue un écosystème d’une grande richesse, caractérisé par sa productivité,
sa diversité et l’abondance de nombreuses espèces marines. Il soutient des secteurs clés de l’économie
sénégalaise, notamment la pêche et le tourisme. Par exemple, l’activité de pêche a joué un rôle
déterminant dans le peuplement humain de la Langue de Barbarie. Malgré ses services écosystémiques
essentiels sur les plans de la conservation et socioéconomique, ce milieu demeure très fragile et soumis
à des pressions anthropiques croissantes. Dans ce contexte, l’implantation récente de l’industrie gazière,
avec le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), accentue ces pressions. Cette étude porte sur l’impact de
cette nouvelle industrie extractive sous l’angle de la préservation de l’environnement marin et côtier
dans la région de Saint-Louis (Sénégal). Elle s’appuie sur une revue documentaire, une enquête par
questionnaire administrée à 200 individus, des entretiens avec des personnes ressources, ainsi que sur le
traitement et l’analyse des données collectées. Les résultats révèlent que, malgré des mutations
socioéconomiques importantes, l’extraction du gaz entraîne des coûts environnementaux significatifs,
particulièrement au niveau de l’écosystème marin. Ces impacts incluent des modifications des habitats
naturels et une diminution de la présence de certaines espèces depuis le début des activités de forage.
De plus, les risques de déversements accidentels et les rejets de déchets industriels peuvent polluer les
eaux environnantes. En outre, deux écueils majeurs doivent être évités : causer des dommages
irréversibles à l’environnement naturel, et bouleverser l’économie locale.